Funérailles : l’importance des rites pour faire son deuil
Quel que soit l’âge auquel cela survient, la perte d’un proche est toujours un épisode difficile à supporter. Face à cette situation inévitable, il convient de trouver des solutions pour faire son deuil et reprendre le cours de sa vie. L’observance des rites funéraires est une solution pour y arriver. Ils revêtent en effet une grande importance pour la société, pour les personnes éplorées, mais aussi pour le défunt. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur l’importance des rites pour faire son deuil lors de funérailles, notre guide vous éclairera sur le sujet.
Plan de l'article
Funérailles : les rites pour accomplir un sacrement
Les rites funéraires sont par définition, l’ensemble des pratiques propres à une communauté pour accompagner le défunt dans sa dernière demeure. Ils ont été instaurés depuis l’ère du paléolithique et permettent aux sociétés de témoigner du respect à la mémoire de leurs défunts. Ces rites ont plusieurs sens pour la plupart des civilisations. En général, ils permettent d’attester de l’être humain en tant qu’entité dotée d’un esprit évolué. Ils aident également à témoigner au défunt la valeur qu’il avait aux yeux de ses confrères. Pour d’autres personnes, les rites sont un moyen de faire des adieux à la personne disparue. Cela passe généralement par :
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- un dernier contact visuel avec le corps du défunt,
- un discours d’adieu (éloges funèbres),
- des cérémonies rituelles par les sociétés traditionnelles.
Toutes ces occasions sont idéales pour dire à la personne perdue les choses qu’on aurait voulu lui faire savoir de son vivant. Toutes ces traditions tendent cependant de plus en plus à disparaître, ce qui rend le respect du deuil beaucoup plus difficile. Selon certaines sociétés, l’accomplissement de ces rites qu’ils soient sacrés ou profanes permet d’éclairer le chemin au défunt. De ce fait, si vous tenez à consacrer des rites à votre proche décédé, n’hésitez pas à en parler aux pompes funèbres, qui se chargent de l’organisation des obsèques.
Le rôle de cette entreprise ne se limite pas à trouver le cercueil idéal, la couronne de fleurs et les choses habituelles. Elle peut vous accompagner dans la réalisation de vos rites avant ou après l’inhumation de votre proche. Elles pourront vous aider à accomplir vos rites, pour faire convenablement votre deuil.
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Famille qui est entrée en contact avec les pompes funèbres de Genève, pour accompagner les proches à accomplir leurs rites pour le défunt.
Les rites funéraires pour combler le vide laissé
Au-delà du caractère sacré qu’ils possèdent, les rites funéraires ont aussi un côté personnel pour chaque personne ou famille éplorée. Cela permet de combler un vide laissé par la disparition d’un proche ou d’un être cher. Lorsqu’une personne chère à notre cœur décède, nous avons comme l’impression que celle-ci a laissé un grand vide dans notre vie, que rien ni personne ne comblera. Il est évident que la douleur restera présente aussi longtemps que vous ne trouverez pas un moyen de l’éliminer. Il importe donc de trouver un moyen pour faire son deuil, d’où l’importance des rites.
Les rites n’ont pas pour rôle de supprimer de votre vie les souvenirs que vous portez d’une personne. Ils vous aident plutôt à vous souvenir d’elle, sans ressentir ce vide. Au-delà des rites familiaux et culturels, vous devez créer vos propres rites pour éliminer cette douleur et remplacer ce vide. Cela peut être une activité que vous ferez à la mémoire du disparu ou un recueillement sur sa tombe, à la date anniversaire de sa naissance ou de son décès. Il n’existe en effet aucun schéma prédéfini pour cela. Chaque personne peut se créer un rite, pourvu que celui-ci lui permette d’endiguer sa douleur et de faire son deuil. Si vous manquez d’inspiration, les agents des pompes funèbres pourraient vous en donner quelques-uns. Vous pouvez en essayer plusieurs avant de trouver celui qui vous permettra de combler le vide laissé en vous par le départ de votre proche.
Les rites éliminent la souffrance liée à l’impression d’inachevé
Les rites de décès sont également importants pour aider à éliminer la peine causée par le sentiment d’inachevé, laissé après le décès d’une personne. Ce sentiment d’inachevé peut avoir deux causes principales. Il s’agit dans un premier temps du sentiment lié à la disparition subite de l’être aimé, avec qui on aurait voulu faire beaucoup de choses. Cette douleur reste présente, parce que la personne s’en est allée, sans avoir eu le temps d’accomplir ce qu’elle avait à faire. La douleur peut être atténuée par des rites personnels que vous pouvez vous-même mettre en place.
La deuxième cause d’une souffrance due à l’impression d’inachevé est celle que l’on observe après les obsèques d’un proche. Selon que la personne décédée a une appartenance religieuse, il existe certains sacramentaux qui entoureront son deuil. Cela peut-être une messe à l’église, un rituel dans sa famille ou juste des chants. Quel que soit le caractère complet ou incomplet de ces rituels, il est possible que vous ayez ce sentiment de manque.
Même si les cérémonies se déroulent comme de coutume, en fonction de l’importance que le défunt a à vos yeux, vous pouvez les juger insuffisantes. Cela est tout à fait justifié, car les rites sociétaux sont généralement faits à l’endroit du disparu et de tous les vivants, sans distinction. L’importance des rites personnels est donc avérée dans ce cas. Il existe par ailleurs des cas où le défunt n’a aucune appartenance religieuse, ce qui empêche la réalisation de certains rites pour lui.
Le sentiment d’inachevé peut aussi naître alors, car on estime que notre proche n’a pas reçu les hommages nécessaires. Ces rites sont cependant nécessaires pour faire son deuil et évoluer dans la vie. De ce fait, seul ou de concert avec la famille, vous pouvez solliciter une entreprise de pompes funèbres pour organiser les obsèques dignes de votre proche. Cette option est envisageable lorsque l’on perd un parent dont on ne peut organiser les obsèques, en raison des circonstances du décès (pandémie ou guerre par exemple).
Les rites funéraires pour rassurer les vivants
Dans les sociétés actuelles, la mort est perçue comme une situation à laquelle il ne faut pas penser. Selon le thanatologue Louis Vincent Thomas, la mort a perdu son aspect d’antan où elle était vue comme une issue à toute vie. On l’attendait donc tous et on s’y préparait. Aujourd’hui, avec la disparition de certains rites et la considération des autres comme ennemis du catholicisme, le décès d’un proche provoque plutôt la détresse des vivants.
L’observance des rites constitue donc un retour aux pratiques ancestrales qui permettaient d’éviter l’angoisse liée à la séparation. Ces rites sont réalisés de manière à enseigner aux vivants (petits et grands) que la mort est une issue attendue. Certaines cultures la présentent même comme la délivrance aux souffrances de ce monde. On organisait alors les obsèques par :
- des rituels religieux,
- la récitation des prières,
- des chants et danses.
Tout ceci a deux buts principaux dont le premier est d’accompagner le défunt dans sa dernière demeure. Le deuxième quant à lui est de montrer aux vivants que cette fin est attendue et qu’ils ne laisseront pas que de la tristesse derrière eux quand ils s’en iront. Les rites permettent donc de préparer chacun à accepter la perte d’un proche sans se laisser gagner par l’angoisse. Les rites sont également des moyens de réunir toute la famille ou une communauté au moment de la perte d’un être cher. Ils permettent alors de rapprocher les membres les plus éloignés pour ainsi s’aider à surmonter la douleur de la perte.