Le CBD : un marché florissant, mais à financement compliqué
La vente des produits CBD pullule aujourd’hui, les rues de toute la France. Cependant, il n’est pas aisé à un investisseur de trouver des financements dans ce secteur. Pourquoi ? Au menu de cet article, nous passons à la revue les raisons qui sous-tendent ce refus de financement des banques.
Plan de l'article
Les contraintes de la législation
Encore appelé cannabidiol, le CBD est en réalité une molécule provenant de diverses plantes de cannabis. À l’opposé du THC (tétrahydrocannabinol), le CBD lui ne présente pas d’effet psychotrope et n’est pas du tout addictif. Bien au contraire, elle présente des vertus thérapeutiques.
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Le refus des banques à octroyer un financement dans le secteur du CBD est essentiellement dû à une législation indécise. Vous pouvez vous rendre sur https://fiscalkombat.fr/cbd-banques-refus-financement/ pour plus d’éclaircissement à propos.
En effet, dans un arrêté du 31 décembre 2021, la commercialisation de fleurs et feuilles brutes CBD fut proscrite. Ensuite, un autre arrêté vient et légalise le CBD : la CJUE. À la suite de celui-ci, la France met en place une nouvelle loi portant autorisation des cosmétiques et huiles. Toutefois, elle n’autorise guère ni les fleurs ni les résines. Ce qui constitue un frein à plusieurs investisseurs avec les visites régulières de la police dans les boutiques de CBD.
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L’ouverture d’un compte : un véritable combat pour les investisseurs
Le CBD est un marché légal certes, mais pour plusieurs structures bancaires, il demeure associable aux stupéfiants et au cannabis. Par conséquent, il devient quasi impossible à un investisseur d’ouvrir un compte bancaire professionnel.
Il suffit que ce dernier expose son désir d’investir dans le marché du CBD pour que sa demande soit rejetée. Tel est par exemple le cas des fondatrices de la marque Mindology. En effet, il leur aurait fallu recourir à des institutions bancaires européennes avant d’obtenir gain de cause.
Pourtant, les démarches administratives avec les banques européennes s’avèrent extrêmement lourdes. L’obligation de fournir des preuves certifiant que les produits ne présentent pas d’effet psychotrope et ne contiennent pas du THC. Il en est de même avec les locations pour fonds de commerce ainsi que les assurances.
Pour d’autres marques comme Marie-Jeanne, le même constat apparaît. Si de leur côté l’ouverture fut effective après les multiples tracas, le paiement en ligne en revanche est refusé. Cela dit, il leur a fallu aussi recourir à une institution bancaire européenne favorisant les paiements en ligne.
Quid de l’obtention de prêts ?
Dès lors que les institutions bancaires se montrent hésitantes à l’ouverture d’un compte, demander un prêt serait une vaine tentative. C’est d’autant plus vrai que tous les entrepreneurs se sont vus obliger d’ériger leur société sur leur propre capital.
En réalité, le problème, c’est que le CBD n’est pas véritablement connu. Il est donc évident qu’un sérieux travail reste à faire quant à sa connaissance. Et ce, même si la publicité autour demeure proscrite aussi bien en ligne que dans les magasins.
Toujours est-il que celle-ci n’est pas le seul facteur qui constitue un obstacle aux investisseurs. Encore ne faut-il pas ignorer les problèmes de législation. Ainsi, seule une législation bien précise pourra permettre à tous les acteurs d’évoluer sur cette ligne avec beaucoup de sérénité.