Des dauphins roses très rares aperçus à Hong Kong
Un autre animal est vu dans une zone métropolitaine dense, cette fois-ci à Hong Kong, comme le dauphin blanc chinois, ou le dauphin à bosse Indo-Pacifique, a été vu dans les cours d’eau normalement denses autour de la ville.
Le manque de trafic de traversiers résultant des fermetures du coronavirus a permis aux animaux de faire leur réapparition spectaculaire dans le delta de la rivière des Perles qui relie Macao à Hong Kong encore plus animé.
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Les observations ont augmenté de 30 % depuis mars par rapport à l’année dernière, lorsque seulement 52 des 2 000 dauphins environ ont pénétré dans les eaux autour des villes, ce qui a permis à des scientifiques comme Lindsay Porter, biologiste marin à l’Université de St. Andrews, d’étudier le mammifère aquatique charismatique.
Laissant des microphones dans l’eau, elle et son équipe ont découvert que les dauphins s’étaient adaptés beaucoup plus rapidement que prévu à la chute dans le trafic delta.
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Porter a expliqué à Reuters que les gouvernements locaux n’ont pas encore fait un effort très sérieux pour protéger les dauphins, en s’appuyant en grande partie sur les parcs marins où le trafic maritime est limité mais non interdit.
Cependant, Porter espère que la rapidité du rétablissement de la population dans ce bref sursis depuis COVID-19 signifierait que toute stratégie de conservation sérieuse transformerait le déclin en un retour.
Les villes du monde entier ont remarqué la présence d’animaux sauvages dans leurs rues et canaux depuis l’entrée en vigueur des fermetures de COVID-19, depuis les dingos dans les villes australiennes jusqu’à la pêche dans les canaux de Venise.
Beaucoup de biologistes spéculent sur la quantité nécessaire pour permettre à certains animaux sauvages de se rétablir.