Energie : rénovez pour économiser
La rénovation énergétique figure parmi les priorités du gouvernement ces dernières années. De nombreuses mesures d’incitation ont été mises en place afin de financer les travaux. Il s’agit aussi d’un moyen pour les ménages d’économiser et ainsi de réduire la facture énergétique. Cependant, beaucoup de foyers ignorent réellement l’économie réalisée après une telle rénovation. Quelles sont les aides accordées pour les travaux d’amélioration énergétique ?
Plan de l'article
Économiser grâce aux travaux de rénovation énergétique
La rénovation énergétique est au cœur de la politique publique de l’État qui vise à réduire l’empreinte écologique et à diminuer l’utilisation de l’énergie fossile. Pour chaque ménage, de tels travaux constituent un moyen efficace de baisser les factures d’énergie et de contribuer à la préservation de l’environnement. Dans un contexte où le réchauffement climatique est au cœur des préoccupations, la solution commence au sein de chaque habitation.
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Engager des travaux de rénovation énergique en faisant appel à un spécialiste de la rénovation, comme Hellio, améliore le mode de chauffage afin qu’il devienne plus économique. Ils concernent aussi l’amélioration de l’isolation pour éviter les déperditions de chaleur. Dans les ménages, le chauffage reste énergivore et pèse très lourd sur la facture. Ces dernières années, les dispositifs d’aide à l’amélioration énergétique se multiplient. Depuis 2019 et en 2020, le gouvernement mise surtout sur la rénovation globale. Les mesures d’incitation permettent ainsi de réaliser des bouquets de travaux.
Ces dispositions s’adressent surtout aux logements appartenant à la catégorie F et G, jugés Passoire thermique. Cependant, d’autres types de bien sont aussi concernés. Selon les études menées sur le territoire, un ensemble de travaux engendre une diminution de 55% au moins de la consommation énergétique. Les foyers pourront économiser de 600 € à 1400 € chaque année, en fonction de leurs revenus. D’après les calculs établis par une étude parue en octobre 2020, si un ménage s’engage à effectuer un bouquet de travaux de rénovation, cette consommation passe de 400 kWh à 129 kWh par m² et par an. Cette réduction se ressent ainsi largement sur la facture.
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La rénovation en vue d’améliorer la performance énergétique a une incidence indirecte sur les dépenses liées à la santé. En effet, un déséquilibre de la température dans un logement entraîne des effets néfastes sur la santé. Lorsque celle-ci est trop basse, les occupants peuvent souffrir d’asthme et d’hypertension artérielle, entre autres. Ces travaux évitent ainsi de payer des frais médicaux élevés.
Les aides accordées dans le cadre d’une rénovation énergétique
La rénovation énergétique est largement soutenue par l’État qui a mis en place des primes afin d’alléger les frais de travaux. Toutefois, depuis 2019, les mesures d’incitation accordent des aides généralement pour la rénovation énergétique globale. La rénovation par élément ne permet pas d’atteindre les objectifs de réduction des dépenses énergétiques dans les délais fixés. En voici quelques-unes.
Le dispositif Coup de Pouce
Le dispositif Coup de Pouce Rénovation globale entre dans le cadre de la charte des entreprises signataires appelée : coup de pouce économies d’énergie. Il s’adresse à tous les ménages et finance les travaux d’isolation ou ceux destinés à remplacer un système de chauffage. Le montant alloué dépend du nombre de personnes composant le foyer et des revenus. Les ménages en situation de précarité sont privilégiés et perçoivent des montants plus élevés.
La prime MaPrimeRénov
Depuis le 1er janvier 2020, l’État a remplacé la prime CITE par MaPrimeRénov, une aide octroyée par l’Anah. Celle-ci reste ouverte à tous les foyers depuis le 1er octobre 2020. Le calcul de l’aide se base sur le montant des revenus et classe les ménages en 4 catégories : bleu, jaune, violet et rose. L’État prend également en compte le bénéfice écologique suite aux travaux de rénovation. La rénovation énergétique donne droit à d’autres primes comme l’écoprêt à taux zéro, la TVA à 5,5 %, une exonération de la taxe foncière, les aides des entreprises de fourniture d’énergie ou encore le dispositif CEE.