La passion du PMU
Le PMU est une entreprise française spécialisée dans l’organisation de paris hippiques. Elle se concentrait uniquement sur les paris portant sur les courses de chevaux, mais ses activités ont évolué en 2010, suite à une loi autorisant les jeux et paris en ligne. Depuis cette date, les parieurs peuvent effectuer leurs mises pour diverses compétitions sportives, autres que les courses hippiques.
Plan de l'article
Retour sur l’histoire du PMU
PMU est un acronyme de Pari mutuel urbain. L’entreprise a vu le jour en 1930 et a bien évolué depuis. Les nouvelles technologies ont permis de mettre en place de nouvelles façons de jouer et de parier. Les parieurs peuvent notamment se faire aider par des sites spécialisés qui proposent des pronostics ou par des plateformes comme www.1parrainage.com qui mettent en avant des offres de parrainage pour les inviter à s’inscrire.
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Les paris hippiques ont toutefois commencé bien avant la naissance du PMU, pendant le Second Empire. Les courses hippiques réunissaient une foule à l’époque. Toutes les classes sociales étaient représentées dans les hippodromes : l’aristocratie, la bourgeoisie, mais également la classe ouvrière. Un jeu d’un nouveau genre apparaissait alors dans les tribunes : le pari hippique.
Il n’était pas aussi réglementé qu’aujourd’hui. D’ailleurs, des personnes qui s’autoproclamaient spécialistes organisaient les paris. On les appelait les bookmakers. Ils donnaient les règles du jeu et gardaient les gains qui en découlaient. Une manière de faire qui a rapidement attiré l’attention des autorités, d’autant qu’elles ne réalisaient aucun gain.
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Ces dernières ont donc pris la décision d’interdire les paris. Mais sans eux, les hippodromes n’avaient plus autant de visiteurs qu’avant. L’État a donc donné à nouveau son autorisation en ordonnant l’organisation d’un pari mutuel. Depuis, les gagnants peuvent encaisser une somme proportionnelle à leur mise. 5% de l’argent récolté revient également à l’État.
En 1930, les sociétés qui travaillaient dans l’organisation des paris hippiques décidèrent de se regrouper pour former le PMU.
La naissance du tiercé en 1954
Le PMU possède le statut de Groupement d’intérêt économique (GIE). Il réunit aujourd’hui des dizaines de sociétés de courses. France Galop et Cheval Français constituent les sociétés mères. La première s’occupe des courses de plat et d’obstacle. La seconde se focalise sur les courses de trot.
À l’origine, le pari consistait à miser sur un cheval. Mais les temps changent et de nouveaux profils de joueurs font leur apparition. Pour répondre à leurs attentes, le PMU invente de nouveaux styles de jeux. Le tiercé est alors né en 1954. Dès lors, les parieurs pouvaient mettre leur gain sur trois chevaux.
L’arrivée du tiercé n’a fait qu’augmenter l’attrait pour les courses hippiques chez les Français. En témoigne le montant des sommes réunies, qui se sont multipliées par quatre en six ans.
Divers jeux pour tous les profils et tous les goûts
Plusieurs types de jeu sont apparus depuis le lancement du tiercé. Il existe par exemple le couplé gagnant, le trio, le quarté + ou le quinté +. Depuis 1968, le pari peut également se faire par téléphone.
Par ailleurs, en dehors des courses françaises, le PMU a ouvert les jeux à d’autres courses mondiales. On peut citer entre autres le Derby d’Epsom, la Dubaï World Cup ou l’Elitloppet.
En parallèle, l’entreprise organise des paris sportifs et des jeux en ligne grâce à l’autorisation qu’elle a obtenue en mai 2010. Les parieurs peuvent miser sur différents matchs pour des évènements organisés à l’échelle mondiale. Tous les sports y sont d’ailleurs représentés, parmi lesquels le football et le tennis rencontrent un franc succès auprès des parieurs.
PMU détient pour l’heure le monopole des courses hippiques en France. Des concurrents commencent néanmoins à faire leur apparition, bien que la loi hexagonale favorise actuellement la situation de l’entreprise française.